Poudre Noire
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Forum R.P. de la Guilde de La Poudre Noire sur Kirin Tor
 
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 Les heures s'égrainent.

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Cathlin

Cathlin


Messages : 63
Date d'inscription : 27/06/2013
Age : 37

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MessageSujet: Les heures s'égrainent.   Les heures s'égrainent. Icon_minitimeLun 8 Juil - 3:59

Froides, humides et sales. Pleines de bruit, de plaintes nombreuses qui s'effaçaient dans des milliers de pensées. Telles étaient les geôles de la caserne de Hurlevent.

Cath' fixait le sol crasseux de sa cage rouillée, balayant par de nombreux moments son regard sur ces gens enfermés. On y trouvait de tout, visiblement. Du petit voleur de fruit aux violeurs potentiels, ceux ci d'ailleurs, passant leur temps a beugler a tout va, à se jeter de la nourriture ou se cracher au visage. Un triste spectacle, dans les sous sols d'une ville qui se voulait grandiose, menée par un Roy que tout le monde adulait. Il y avait bien sur des catins, ici pour racolage sans aucun doute, qui tentaient de jouer de leurs charmes tout relatifs pour profiter sans doute d'un peu d'attention des gardes ou de leurs voisins de cellules. Elle s'attardait essentiellement sur Daryl, muré dans un silence partagé avec elle, puis sur Thêmys. Que faisait-elle ici? Pourquoi était elle nue, a peine couverte d'un drap sale, et surtout inconsciente ?  Cath' secouait la tête a chaque fois que ses pupilles ambrées se posait sur elle, avant de très vite détourner le regard, a nombreuses reprises, son visage se fermant dans une expression attristée, alors qu'elle posait ses mains près de son corps tatoué par les doigts de l'habile jeune femme, de cette amie inavouée.

"La vie n'est qu'une ombre qui marche, un pauvre acteur, qui se pavane et ronge son heure sur la scène, et puis qu'on n'entend plus, c'est une histoire racontée par un idiot, pleine de bruit et de fureur, qui ne signifie rien." Tels étaient les mots retranscrits, en Gilnéen, calligraphiés sur le lignage de ces ailes mécaniques. Douce ironie qu'était ce passage, qui prenait toute son ampleur dans un moment tel.

Il n'y avait plus rien à faire, si ce n'était que d'attendre. Attendre de connaitre son sort, qui était visiblement la pendaison, sous peu et sans sommation. La pendaison... Cela ne pouvait qu'arracher un sourire a la jeune femme qui partait s'isoler dans un coin de son esprit, le regard vidé de toute joie s'illuminant pour un bref instant a chaque fois qu'elle entendait ce mot résonner dans les murs de l'enceinte. Elle se rappelait aux bons souvenirs de Gardepierre, cette prison fermement gardée par ces fidèles de Greymane, ou elle aurait passé plus de deux ans, en attendant pour la première fois que la potence soit pour elle. Le cataclysme eut raison d'elle, l'arrachant des bras de l’exécution certaine, et lui déchirant l'âme a chaque moment passé a se souvenir de la suite. Jusqu'à...

Jusqu'à ce jour ou l'idée de se passer la corde au cou fut une de ses raisons d'avancer, pour un moment. Une promesse de comptoir, comme il en fut bon nombre, mais une de ces promesses qui l'avait exorcisé d'une part de son passé. Une corde pour signer un engagement, la fatalité ayant raison de deux âmes désabusées dans une dizaine d'années a venir. A ce souvenir qui l'illuminait un bref moment, venait s'ajouter une nouvelle fois le désespoir qui lui sussurait au creux de sa cervelle : "Ton heure est venue, tu ne signifies plus rien. Tes promesses sont stupides et n'auraient jamais vu le jour".

Plus de joie, plus une lueur venait éclairer son regard. Tout n'était que nuances de tons amers et sombres. Daryl ne méritait pas cela... Non, encore une fois elle n'apporta que malheur a son entourage en l’entraînant a la mort, tout ce qu'elle touchait s'effritant sur son sillage. Elle le regardait, incapable de prononcer ne serait-ce qu'un mot a son égard depuis qu'elle lui avait annoncé ou pouvait se trouver ce qui pourrait l'aider,  et après avoir eu un bref moment d'espoir, quand Trias leur offra la possibilité de pouvoir encore respirer quelques années. Faible espoir qui s'effaça très vite...

Husserl, et son sourire hypocrite le lui avait bien fait comprendre, il n'y aurait ni clémence, ni remise de peine. Voir son visage, jouer les hypocrites avec lui donnait à Cathlin une profonde envie de vomir.. Lui, de son coté avait plutôt l'air de s'amuser a jouer avec ses nerfs, venant se pointer de toute sa stature devant elle en faisant craquer ses doigts, comme pour signifier une forte envie de la passer a tabac. La raison? Fallait-il une raison valable pour que cet homme s'en prenne aussi gratuitement a quelqu'un, le doute était permis, tandis qu'il s'assurait de ne faire qu'une remontrance de sa pseudo virilité en ne faisant rien que d'user de sa langue corrompue par milles vices, la provocant en la rabaissant plus bas que terre. Chaque mot que ce chien d'Husserl crachait inspirait a Cath une profonde envie de le tuer.

Une mort bien longue, douloureuse et rabaissante, a l'image même de ce garde. Elle s'imaginait déjà lui tirer méthodiquement dans toutes les parties non létales, pour commencer. Les jambes, pour le mettre a terre, puis les bras, vidant plusieurs chargeurs de son 16 coups dans le corps de ce monstre. Elle savait très bien qu'elle procéderait sans doute ensuite a lui briser tout les os, un a un, calme, et souriante sous chaque coup de feu retentissant, le sadisme de cette oeuvre n'étant que l'égal de ce qu'il méritait. Ensuite, elle s'assurerait qu'il soit bien conscient pour achever le travail, plantant sa baïonnette dans son estomac, lentement, afin qu'il souffre pour un long moment avant d'expirer un dernier soupir.

Tout n'était que rêveries et perditions, seules choses qui lui donnait encore un semblant de vie, seul trésor non arraché par la garde, Daryl y compris.

(A suivre.. !)
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Frédéric Husserl




Messages : 4
Date d'inscription : 03/07/2013

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MessageSujet: Re: Les heures s'égrainent.   Les heures s'égrainent. Icon_minitimeLun 8 Juil - 11:05

Frédéric s'était endormi ce soir-là dans le bureau des Enquêtes, une joue aplatie dans l'encre encore fraîche du rapport du garde Grahn qu'il avait recopié deux fois. Sur la table, des dossiers à n'en plus finir, un bordel triste et morne de mots incompréhensibles pour les non-initiés, d'ordres non désirés, de promesses non tenues. Une jeune femme lui avait-il la semaine dernière que ce bureau était la clé de la ville ; qui en possédait les informations pouvait saisir les personnes importantes de la cité par les testicules. Le Husserl avait opiné, certes, mais il n'en était rien. Les véritables informations nécessaires pour tenir cette ville, elles étaient enfouis dans son crâne, résultats de rencontres avec des indicateurs suspicieux et des individus mystérieux, sans oublier celles avec des gardes plein de doutes.

Plus tôt dans la soirée, il était venu rendre visite à Winchester dans ses geôles. Il lui avait fait comprendre que si certains souhaitaient placer sa confiance en elle et lui accorder le bénéfice du doute, lui n'en ferait rien, et s'y opposerait en sa qualité de responsable du service des enquêtes. Cette responsabilité, c'est lui qui l'avait demandé, déçu par l'infiltration raté de Amell et la libération de Tahar Grix, et il ne la regrettait pas car il se sentait désormais plus impliqué et motivé que jamais à imposer une vision saine de la ville à ses collègues, aux citoyens, et aux criminels.

Le Sergent-chef Trias et lui-même avaient rédigé une affiche qui aplanissait les relations entre les criminels liés d'une façon ou d'une autre à la Bombe et la Garde. Des relations désormais calmes et simples : ils se rendaient responsables de crimes qui seraient jugés de la pire - ou de la meilleure - des façons par la Chancellerie. Ne pas respecter les promesses contenues dans ces affiches serait ne pas respecter une nouvelle fois les promesses, ce serait trahir les gardes et les citoyens, et trahir sa parole. A côté de cela, il y avait le doute. Aubra avait pu confondre Winchester, ce qui paraissait plus logique au fond ; la jeune femme n'était-elle pas un mercenaire avant d'être un bandit prêt à risquer sa vie pour cela ?

Frédéric ne comprenait pas ceux qui restaient avec Guiljox. Ils se condamnaient à mort. D'un autre côté, il en était heureux, car le Sombrefer lui offrait l'occasion de répondre enfin à son ambition de nettoyer complètement la ville. En fédérant les criminels, il leur permettait à tous d'aller à la corde.
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Cathlin

Cathlin


Messages : 63
Date d'inscription : 27/06/2013
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MessageSujet: Re: Les heures s'égrainent.   Les heures s'égrainent. Icon_minitimeMer 10 Juil - 2:17

Les rayons de soleil se levant a l'aube les avaient éblouis, cette douleur oculaire marquant aussi un sourire sur leurs visages. Alors que tout était perdu, Daryl et Cathlin marchaient enfin sur le chemin de la liberté.
Le trajet fut long et fatiguant, surtout pour Cath qui n'avait touché a aucun repas et n'avait dormi que très peu de temps dans ses geôles, assaillie par les multiples douleurs dont elle souffrait, et ses terreurs nocturnes. Ces cauchemars incessants ou elle se revoyait quelques années en arrière, alors que son père appuyait sur la détente pour en finir avec cette horreur qu'était devenu Gilnéas. Elle ne pouvait s'empêcher de regarder autour d'elle, aux aguets et sur les nerfs, prise d'une peur panique a chaque frétillements dans la jungle.

Arrivés chez eux, ils purent constater a quel point La Garde n'avait pas lésiné sur les fouilles de leur domicile. Tout était renversé, chaque parcelle de la maisonnée étant passée au crible. Fort heureusement, aucune casse, et il n'a fallu qu'un revers de bras énergique pour débarrasser le lit et s'y enfouir, sans plus de cérémonies. Pas de cauchemars, cette nuit, mais un sommeil long et profond ont eu raison d'eux.

La liberté, une fois de plus encore, cela sonnait comme une douce mélopée au creux de son oreille, lui arrachant quelques brefs sourires alors qu'a son reveil, elle déambulait dans les rues de la Baie, l’œil aguerrit. Des visages familiers, d'autres totalement inconnus, elle avançait d'un pas décidé, se mêlant a cette jungle urbaine jusqu’à la taverne, afin de reprendre un semblant de vie de normal.

La même pensée persistait pourtant, cette image de Thêmys au fond des geoles et le traitement qu'elle avait subit.. "Pourvu qu'elle s'en sorte", se disait elle, alors qu'au fond d'elle même elle se surprenait a prier la Lumière pour la deuxieme fois de sa vie.
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MessageSujet: Re: Les heures s'égrainent.   Les heures s'égrainent. Icon_minitime

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