La foudre frappe, et l'écho du tonnerre broyant les arbres tropicaux, du vent écrasant la végétation, et de la faune hurlant retentit dans la Vallée de Strangleronce. Le jour venait pourtant de se lever, et le soleil brillait encore il y a quelques minutes, mais cela importe peu, car non loin de la cité de Zul'Gurub, une âme est en peine. Tàlae White, jeune guerrière de la Maison Mefistelle, attend, ligotée, torturée, profanée dans l'une des tours contrôlée par celui qu'elle appelait il y a encore deux jours "le petit porc au teint noir". A quoi pense-t'elle ? Qu'est ce qui la torture ? Quelles sont les dernières pensées d'un condamné à mort allez-vous me demander. Vais-je mourir dans la douleur ? Que va-t'il m'arriver ? Non, ce ne sont pas les pensées d'un condamné, du moins pas celle de Tàlae White.
"Que va devenir ma famille ? Mon ordre ? Justice ne sera donc jamais rendue ?"
Captifs de ses pensées, et des deux mètres de corde qui l'attachent, Tàlae appréhende ce qui va arriver, non pas à elle, mais aux autres. Mais les pensées sont vite brisées. Le cliquetis du sombrefer frappent son esprit comme des coups de poignards. Celui ci se tient au dessus d'elle, ironique pour quelqu'un qui se faisait surnommer "le petit porc", avec l'un de ses acolytes, équipé d'une hache à couper le bois affûtée. Il la fixe, et, probablement inspiré par la symphonie naturelle orchestrée par la tempête, se met à jouer des percutions avec le corps de la jeune femme. Les sbires présents acclament la symphonie en bris majeur de La Bombe, profitant également d'un superbe franc parler et d'un chant composé de railleries, d'insultes et de crachats. Puis, après un dernier coup de tonnerre, le calme vient. Le soleil perce les nuages, et la tempête de dissipe. L'acolyte de Guiljox approche, et lève son arme.
La hache frappe, et l'écho de l'acier rompant la nuque de la jeune femme, du sang fusant sur le bourreau, et du rire du sombrefer retentit dans la Vallée de Strangleronce. Le jour s'était levé depuis longtemps, et la tempête ravageait encore il y a quelques minutes, mais cela importe peu, car non loin de la cité de Zul'Gurub, un corps est décapité. Tàlae White, jeune guerrière de la Maison Mefistelle, meurt, ligotée, torturée et profanée dans l'une des tours contrôlée par celui qu'elle appelait il y a encore deux jours "le petit porc au teint noir". Que lui arrivera-t'elle ? Va-t'elle être envoyée en petit morceau à la caserne des gardes ? A la maison Mefistelle ? Ou même à n'importe quel ennemi de la Bombe ? Non, ce n'est pas le sort de la condamnée, ce n'est pas celui de Tàlae White.
Sa dépouille raccoursie est recyclée, donnée comme nourriture au poisson, et sa tête est rétrécie, utilisée comme trophée par la Bombe. Le sort de Tàlae White, est de tomber dans l'oubli. Mais les âmes en peine n'oublient jamais. Si la justice n'a pas été rendue aujourd'hui, rien ne nous dit que l’infamie et le crime continueront de triompher sur elle. Et les âmes en peine assisteront à ce spectacle.